Jean-Louis MAGNERE

Un jour quelqu'un nous a appelé Bouvard et Pécuchet.

Tout les mardi on se retrouvait au Maloé.
On ironisait, on parlait du monde comme il ne va pas.
Et puis du monde comme il va.
On espérait malgré l âge, pour ceux d après..

Et on ironisait encore, pour rester raisonnables.

A ton arrivée Jean Louis, tu me regardais serieusement : bonjour petit frère, je te répondais : bonjour vieux frère.

Au début je n y pensais pas.
Ce n est pas un mot léger que celui de la fraternité.

Comme toi, je suis un rusé méfiant , et les mots...
Et puis j y ai cru.

Jean louis tu avait l avantage de quelques ans.
Tu étais bien vieux frère.

Ces temps, les mardi m étaient pénibles, mais il y avait l espoir.
Il faut que j oublie que ce jour est celui au Maloé avec toi.
Sinon cela me sera, non pénible, mais une vrai peine.

Je ne sait ôter un jour à la semaine.
Mais dans les bois, je songerais à toi, heureux en coureur de chemins.

Qui s habitue à l absence. Même s il faut s y faire et penser à ces moments comme joyeux et doux.

Je t embrasse Jean Louis mon vieux frère.
Je pense a toi Michèle

Ps : Désolé Jean Louis, que
c est long, trop long d écrire ainsi. Une purge.
Je ris avec toi une dernière fois, de nous, je crois que ca
t iras bien.

Brahim